Fragment d’une mémoire du 13 novembre

portraits de victimes du 131115Samedi 5 décembre 2015. Pour ne pas les oublier, pour résister aux terroristes… Suzon Garrigues, Hyacinthe Koma, Précilia Correia, Nick Alexander, Isabelle Merlin, Salah Emad El-Guebaly, Victor Munoz, Marion Jouanneau, Jean-Jacques Kirchheim, Marion Pétard Lieffrig, Lacramioara Pop, Richard Rammant. Quelques-uns des 130 morts. Mon croquis reprend des portraits publiés chaque jour par Le Monde (et un de Libération) dans son « Mémorial du 13 novembre »  « afin de conserver, avec l’aide de leurs proches, la mémoire de ces vies fauchées ».  » Car la seule chose que nous laissent entendre ces tueurs consiste à affirmer qu’ils refusent à d’autres le droit de vivre, au nom du fait qu’ils n’aiment pas la façon dont ils vivent. Au lendemain des attentats de janvier 2015, nous nous sommes trompés dans nos analyses. (…) Non, comme les attentats du vendredi 13 novembre nous l’ont cette fois démontré, ces hommes et ces femmes ont simplement été tués pour ce qu’ils étaient aux yeux de leurs assassins: (…) pour ce qu’ils sont et rien que pour cela. C’est la premier trait commun à tous les génocidaires. Le terme « génocidaire » s’applique précisément à ces criminels de masse qui tuent au nom d’une cause que leurs victimes ignorent et dans laquelle elles n’ont aucune responsabilité. » (extrait de la contribution de Richard Rechtman, directeur d’études à l’EHESS, psychiatre et anthropologue, intitulée « La violence de l’organisation de l’Etat islamique est génocidaire », page Débats du quotidien Le Monde daté du 28 novembre 2015).

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